Death Song de The Black Angels
The Black Angels voit le jour en 2004 dans la ville d’Austin, Texas. Groupe de rock psychédélique, il se compose de cinq membres. Chacun jouant de tous les instruments présents, guitares, batterie, basse, clavier et sitar.
Ils ont à leur actif six albums, dont le dernier né Death Song, vient de sortir.
L’influence de The Black Angels se lit dans le nom du groupe et le titre de l’album. C’est un hommage déclaré au groupe de rock pop’art Velvet Underground et à sa chanson : The Black Angel’s Death Song.
Qui n’a jamais rêvé de vivre les sixties, quand la société était en pleine révolution musicale et culturelle, et quand l’art était une arme rock n’ roll ?
Prêt pour un trip musical de folie ? Bienvenue au Pays des Merveilles !
Currency est le morceau qui vous accueille avec des guitares graves et saturées, une basse lourde, une batterie qui martèle un tempo soutenu. La voix du chanteur est énigmatique, légère, calme et sensuelle. Telle la voix de notre subconscient, elle nous guide dans ce voyage comme pour nous initier à la liberté.
Avec les morceaux I’d Kill for Her, Half Believing, Estimate, ou encore l’électrisant Comanche Moon, le trip continue de plus belle. Grab as Much, quant à elle, nous fait planer comme une fumée de Marijuana.
L’initiation se poursuit avec Life Song, Medicine. On imagine, une pilule d’acid rock ou un rail de cocaïne sniffé à travers un billet de 20 dollars sur les hanches d’une fille avec qui on vient d’atteindre le nirvana ! Ce sont des titres puissants, qui nous donnent envie, de danser, d’aimer : de vivre !
Death Song, c’est une toile pop’art qui nous donne le temps de rêver les rythmes fous des guitares et des sitars, des claviers psychés et la voix d’Alex Maas ! Héritier des Velvet Underground, des Spacemen 3, des 13th Floor Elevators et des Doors, où le timbre fait penser au libre et rebelle Jim Morrison, The Black Angels trouve sa voie.
Death Song va quérir nos désirs les plus intimes, questionne nos libertés et interroge nos capacités à repousser nos limites !
Jusqu’où ? Il ne tient qu’à vous de l’écouter.
Arthur Boëda-Binant
Vinyle disponible chez Balades Sonores