Ricky et les dix-iples – Ricky Hollywood

Ça commence comme par un matin de printemps. Ricky Hollywood nous offre des chants d’oiseau pour ouvrir son EP. A moins qu’il ne s’agisse d’Arnaud Fleurent-Didier. Tant la comparaison est facile. Quoi qu’il en soit, Matin nous met de bonne humeur. On se voit dans la décapotable, une femme avec un foulard dans les cheveux à nos côtés, lunettes de soleil vissées sur le nez, un panier de pique-nique à l’arrière. Une vraie dose de bonne humeur. Une entrée en matière idéale. Ricky Hollywood n’est pas un acteur de série B. Ricky n’est pas un boxeur sénégalais. Ricky diffuse des chansonnettes enivrantes telle La Grande Réconcilation, une mélodie en droite ligne de Gainsbourg, période jamaïquaine. On s’étonne même à taper du pied à l’entame de Danse dans le Cosmos.

Reconnaissons-le, Stéphane Bellity de son vrai nom, ne distille pas des paroles inoubliables. Mais force est de constater que ses rythmes sont accrocheurs et d’excellente augure pour le futur qu’on lui voit rose. Ses influences musicales évidentes sont d’excellente facture. Et si les textes pouvaient atteindre la même dimension, Ricky Hollywood pourrait refaire parler de lui prochainement.

Sébastien Beel

Coup de cœur de Balades Sonores