Going Going Going de Tosca

mars 2017 |

Les années peuvent passer, le monde de Tosca ne s’écroule jamais. Là où beaucoup de bidouilleurs en électronique se sont cassés la pipe à un moment à un autre, Tosca a réussi à slalomer entre les écueils. Son nouvel album, Going Going Going ne fait que confirmer ce sentiment. Mélangeant le plus rapide (Export Import) et le carrément slow typique à l’artiste (Hausner, retour à Suzuki). Tosca nous offre un patchwork diablement enivrant qui à chaque morceau réimprime la marque des maîtres Dorfmeister et Huber. Même si l’on y côtoie de l’excellent et du moins bon (Friday), l’album recèle globalement de fantastiques pépites qui nous rattachent aux origines du groupes. Même des années plus tard, on ne se lasse jamais de ces sonorités. A se demander qui influence qui, on y retrouve à certains égards des sonorités dignes de Waldeck et même de Depeche Mode (Loveboat). Le seul bémol serait peut-être le morceau de clôture Shoulder Angel qui referme de façon bien trop faible un album qui, sans être indispensable, a tout à fait dans votre discothèque pour les dimanches pluvieux.