The Punishment of Luxury d’Orchestral Manœuvre in the Dark
O
M
D
Trois lettres qui résonnent comme un symbole des années 80. Mais après Enolay Gay, il y a eu quoi exactement ?
Une dizaine d’albums ayant laissé plus ou moins des traces significatives.
Mais force est de constater que le duo des années 80 reste bel et bien vivant. Certes, les attentes peuvent être énormes par rapport au résultat, mais les O.M.D. ont défendu leur philosophie musicale, n’ont rien lâché. Il est loin le temps d’Electricity ou de Joan of Arc, mais la créativité reste somme toute proche des valeurs de bases. Quelques notes envoutantes suivies d’un refrain poppy. C’est la marque de fabrique d’O.M.D. La voix est identique à celle du début des années 80. Quelques rides en plus, invisibles pour la majorité des auditeurs. What have we done, un rappel évident vers le printemps 86, celui de tous les espoirs. Même si Robot Man est évitable, le reste de l’album, je pense à Precision and Decay notamment, nous rappelle que notre passé n’est pas si lointain et que tout reste possible. Tout n’est pas bon dans l’O.M.D., mais deux, trois morceaux valent le détour. Ce n’est peut-être pas le meilleur album que les Orchestral nous offrent, mais il est bon de s’arrêter sur quelques lignes qui nous rappellent nos seize ans. Cet album n’est peut-être pas incontournable, mais il sera la référence pour tous les quinquas qui veulent se racheter une seconde jeunesse.
Sébastien Beel